jeudi 30 mai 2013

Il a écrit...(3)

Pourquoi chariot / charrette / carrosse, appeler mais interpeller, coller / décoller / accoler, mêler / pêle-mêle mais méli-mélo, distraire, disjoindre et disjoncter, mais dysfonctionnement, jeûner / déjeuner, grâce / gracieux, pâtir / compatir ?
Le tréma de inouï est moins indispensable que celui de naïf ou de contiguïté puisque, dans le premier cas, une seule prononciation est possible. En revanche, un tréma ne serait pas un luxe sur le i de bilinguisme ou de linguistique, des termes qui, par excellence, méritent une prononciation châtiée.
Ne perturbons cependant pas les habitudes chèrement acquises, y compris celles qui mettent les règles à mal. Je pense à bonbon ou embonpoint, orgueil et écueil, au libre choix entre des graphies telles que assener / asséner, clef / clé ou cuiller / cuillère, au soi-disant invariable tout (en tant qu'adverbe) qui se décline comme un adjectif dans "une chose toute différente", "la toute dernière fois" ou "les toutes dernières fois", pour ne redevenir adverbe 'pur' qu'au masculin pluriel avec "les tout derniers livres"!
le bonbon, encore appelé "chique" dans notre région


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